Nous sommes allés à la rencontre des jeunes actuellement inscrits au Pôle Espoirs de Rouen et nous ont partagé leurs ressentis, leurs projets mais aussi leurs anecdotes depuis qu’ils ont rejoint le centre. Feroudja Iddir, Exoce Kalemba, Noa Fonant et Monis Louh nous en disent plus.

Racontez-nous votre parcours ! 

Exoce Kalemba : J’ai commencé le judo lorsque j’étais petit, en CM2 ou en CE2. Je n’ai pas vraiment aimé donc j’ai arrêté, mais j’ai repris en troisième et je me suis donné à fond.  Cela fait donc maintenant quatre ou cinq ans que je pratique et je suis en sport étude. Je suis arrivé au pôle espoir grâce à mon travail acharné et ma détermination. Depuis que je suis chez les minimes 2 je n’ai cessé de progresser et durant les compétitions je me suis démarqué des autres. J’ai continué à m’entraîner et ça a payé puisque maintenant je suis là. 

Feroudja Iddir : J’ai commencé le judo à l’âge de 4 ans dans un club à Argenteuil, puis j’ai décidé d’aller à Sartrouville. Petit à petit, en faisant des compétitions et en obtenant de bons résultats, j’ai fini par être accepté au pôle espoir de Rouen. J’étais contente et je me suis dis que c’était le lieu où je pourrais le mieux travailler. 

Noa Fonant : J’ai commencé le judo vers 3 ou 4 ans au CO Sartrouville. C’est en septembre dernier que je suis rentré au pôle espoir Rouen. Je suis très content d’être ici et même si c’est dur, on s’accroche !

Monis Louh : J’ai débuté le judo quand j’avais 4 ans à Argenteuil, ensuite je suis parti au CO Sartrouville en même temps que mon coach. Ensemble on a progressé, il m’a inscrit au pôle espoir Rouen et je l’ai intégré en septembre dernier. 

Comment parvenez-vous à mêler les études et le sport au pôle espoir Rouen ? 

EK : Franchement ce n’est pas facile, mais le fait d’être en internat au CRGS permet d’être toujours encadré. Beaucoup de gens sont là pour nous aider et pour nous permettre d’allier plus aisément le travail et le judo. Grâce à notre emploi du temps aménagé, on a entraînement le matin puis nos cours la journée et le soir c’est encore entraînement. Tout est réellement mis en place pour nous simplifier la vie. C’est dur honnêtement mais ça nous endurcit. 

FI :  Il y a des moments compliqués puisqu’on a pas toujours la tête à ça ; mais il faut s’accrocher, avoir une certaine rigueur et suivre le rythme. 

ML :  Avec notre emploi du temps, j’arrive à bien gérer.

Quelles sont vos ambitions pour la suite de votre jeune carrière ? 

EK : Faire de mon mieux, toujours aller plus loin et ne jamais cesser de m’améliorer.

FI : Je compte y aller pas à pas. Tout d’abord, devenir championne de France, puis rentrer à l’INSEP et continuer ma carrière avec des objectifs de plus en plus importants. 

NF : Être champion de France et intégrer l’INSEP si je peux. Puis on verra ce que nous réserve le destin, mais je suis confiant. 

ML : Je veux être le meilleur dans ma catégorie et parmi ceux de mon âge. Gagner une médaille d’or aux JO et d’autres gros objectifs.

Quelle est votre journée-type au pôle ? 

FI : Le matin c’est petit-déj, puis entraînement, suivi d’une bonne douche avant d’aller en cours. En rentrant des cours, on se change et c’est reparti pour l’entraînement. Le soir, on s’occupe de nos devoirs et on va se coucher après avoir terminé. Et c’est quasiment la même routine toute la semaine. C’est dur mais on s’accroche. On se donne les moyens pour réaliser nos objectifs. 

NF : En général, on se lève le matin, on prend le petit dej et on a entraînement le matin pendant une heure et demie. On enchaîne avec les cours et en rentrant on a de nouveau entraînement. En rentrant, on fait nos devoirs et on se couche. 

Quelle est l’ambiance au sein de votre groupe ? 

EK : On est une grande famille. Tout le monde se connaît et tout le monde s’apprécie à peu près. 

FI : C’est une bonne ambiance, on s’entend à peu près tous bien et on est tous solidaires les uns avec les autres. 

NF : Il y a une bonne ambiance et malgré qu’on soit répartis en petits groupes, on se connaît à peu près tous. 

ML : L’ambiance est cool, il faut s’y faire au début mais après on se trouve des amis et puis ça va tout seul. 

Quel est votre meilleur souvenir depuis que vous êtes au pôle ? 

EK : Mon meilleur souvenir ? Mon premier stage ici à Rouen, c’était le plus dur de ma vie. Étant quelqu’un qui apprécie les challenges, le fait de dépasser mes limites et de recevoir coup sur coup rend ce stage mémorable. 

FI :  Mon meilleur souvenir est aussi le plus éprouvant : c’est la première fois que j’ai fait la poste. C’est une grande côte qu’on doit monter presque chaque matin et c’est très physique. 

NF : Lors des sélections, à la fin de l’entraînement, ils m’ont demandé de faire un échauffement et, comme ils ne connaissaient pas mon prénom, ils ont fait référence à un chanteur dont j’ai oublié le nom. 

ML :  Je n’en ai pas vraiment. 

Pensées à Katell, Manon et Emma, pensionnaires du Pôle, blessées. Nous souhaitons un bon courage et une bonne continuation à tous nos jeunes du CO Sartrouville, bien déterminés à aller jusqu’au bout pour atteindre leurs objectifs.

L’interview en vidéo :

Arnaud JOLY

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