Le jour de la compétition

Il faut :

  • Prendre les combats 1 par 1 (il n’y a que 4, 5, 6 combats à faire)
  • Être a 100% (Shin Ghi Tai) dès le premier combat et combattre jusqu’au bout (pas de regrets)
  • Être bien préparé (donc on ne se pose pas de questions)
  • Chaque combat est une partie d’échecs sportive (stratégie)
  • Ne pas jouer sa vie (chaque compétition n’est qu’une étape)

En cas de victoire

  • On est le plus fort ce jour
  • C’est une satisfaction personnelle
  • On passe à l’objectif suivant

En cas de défaite

  • Il y a qu’un seul vainqueur. Il faut apprendre à relativiser une défaite
  • Il faut savoir se remettre en cause et chercher à comprendre ses erreurs
  • On passe à l’objectif suivant

La compétition

  • C’est battre les autres pour gagner
  • Se prouver que l’on peut être (le) meilleur
  • Citius Altius Fortius (plus loin, plus haut, plus fort)
  • C’est parcourir un chemin personnel et intérieur pour se découvrir. Je suis capable, je trouve une solution, je pratique mieux, je sais souffrir, je me surpasse, je me
    surprends, je m’estime d’avantage et je serai reconnu pour ce que je suis réellement.

La préparation à l’effort

Bien s’échauffer pour être, dès les premières secondes, performant. Le terme « s’échauffer » est un mauvais mot, il ne suffit de pas d’être chaud, mais il faut mettre le corps en condition cardio pulmonaire, musculaire et intellectuelle.

Quelques règles simples :

1. Être progressif dans l’effort (vitesse et force), selon la spécificité sportive

  • D’abord lentement puis de plus en plus rapidement,
  • sans résistance puis avec de plus en plus de force,
  • des gestes simples utilisant peu de groupes musculaires puis de plus en plus proches du judo.

2. Avoir un système d’échauffement

  • Faire toujours le même enchaînement lors de l’échauffement,
  • Avoir un ordre des progressions simples pour ne rien oublier (par exemple des pieds à la
    tête).

Les étapes :

1. Courir

  • Pour stimuler le cœur, les poumons et les muscles dans leur ensemble,
  • Au début, faire des petites foulées puis accélérer progressivement pendant 5 à 10 minutes,
  • On finit par des accélérations progressives et non maximales.

2. Sollicitation groupe musculaire par groupe musculaire

  • Dans un ordre simple pour ne rien oublier,
  • Sans puis avec opposition.

3. Étirements doux de chaque groupe musculaire

  • De préférence la sollicitation se fait en parallèle,
  • Après une sollicitation, on étire le même groupe musculaire,
  • Étirements sans à coup, on met le muscle en tension et on compte entre 6 et 10 secondes,
  • Sans chercher à allonger le muscle.

4. Ne waza, déplacements à deux, uchi komi, kakari geiko, kumi kata

  • Toujours progressivement,
  • Jamais au maximum, le maximum, c’est la compétition.

5. Rester échauffé

  • Si l’attente se prolonge, si la durée entre les combats est importante, on refait régulièrement une petite séance,
  • Avant de monter sur le tatami, pendant le combat précédent, on sautille, on balaye, on fait des uchi komi.

Entre les combats :

1. S’étirer musculairement

  • Sans à coup,
  • Tous les muscles,
  • En allongeant sur 6 à 10 secondes en expirant.

2. Boire

  • Gorgée par gorgée,
  • Eau légèrement sucrée,
  • Eau ni chaude, ni froide (10°).

3. Manger

  • Petites quantités,
  • Régulièrement,
  • Très digeste (donc pas de graisse, plutôt des sucres rapides).

4. Rester éveillé musculairement

  • Surtout si l’attente est longue,
  • Se remobiliser pendant le combat précédent le sien.

Après la compétition

  • S’étirer,
  • Se doucher sur place,
  • Boire,
  • Manger léger.